depart du fpt, epa, pccol , vl off,berce emulseur de mag compement du depart, ftl isi vsr isi ccfs fod, vlm sud et evidement la totalité des sp de l'aéroport pour un probleme technique sur un train d'atterissage d'un vol easyjet à l'aéropot nice cote d'azur.
ce dessous ce qu'en dit la presse .
les témoignages sont éloquents et franchement font froid dans le dos ....
Plus de peur que de mal mais la peur aura été réelle hier soir à bord d’un Airbus A 319 d’EasyJet en provenance de Genève et qui devait atterrir à Nice à 20h 55 avec 144 passagers et six membres d’équipage.
Comme dans un film catastrophe des années 80, l’ordinateur de bord a signalé une défaillance dans le train d’atterrissage de l’appareil, plus exactement un blocage. La procédure d’atterrisage d’urgence a aussitôt été déclenchée : dans la cabine, les passagers ont dû prendre la position idoine tandis qu’au sol les pompiers étaient dépêchés sur la piste et que le trafic aérien a été suspendu. Finalement, le miracle a eu lieu puisqu’à 22h 06, l’A319 d’EasyJet s’est posé « normalement » à Nice Côte d’Azur et le trafic a pu reprendre deux minutes plus tard sur la plateforme azuréenne. Un seul passager, choqué par la terreur qu’a dû provoquer l’incident à bord de la cabine, a été transporté par les pompiers à l’hôpital Saint-Roch de Nice. Le vol retour a été annulé hier soir. L’appareil devrait repartir aujourd’hui après inspection.
Jean-Luc :
"Nous avons embarqué à Genève à 20:20 avec déjà plus d'une demi heure de retard. Le vol s'est bien déroulé jusqu'à la phase d'atterrissage au dessus de la baie des anges. Un premier atterrissage a été interrompu juste avant IMPACT par le commandant de bord. Nous avons repris de l'altitude. A cet instant le commandant de bord nous a indiqué un problème au sol compte tenu d'un fort trafic. Peu de personnes de mon entourage y ont cru. Une deuxième tentative fut alors entreprise sans plus de résultat. Le bruit occasionné de l'ouverture du train d'atterrissage était pour le moins habituel avec beaucoup d'à-coups, comme un embrayage qui "cire".
Finalement la bonne explication fut donnée par le commandant de bord : PANNE TECHNIQUE qu'il tentait de réparer. Les personnels navigants commençaient à s'affoler et une chape de plomb s'abattait dans la cabine. Certains y allaient de quelques plaisanteries pour détendre l'atmosphère. Mais personne n'était dupe, d'autant plus qu'une fois le kérosène brûlé au bout d'une heure en circulatoire au dessus de NICE, Les hôtesses et stewards nous rappelèrent la procédure de sécurité à tenir en cas d'atterrissage d'urgence : Tête dans les mains et genoux remontés et repliés. Indication des issues de secours, etc. Nous formions un petit groupe soudé proche d'une de ces issues en partie arrière de la cabine. On se promis alors que chacun suivrait son ordre de siège sans se précipiter et sans oublier une dame relativement âgée qu'il faudrait aider. Évidemment, on savait très bien qu'en cas d'impact, on aurait peu de chance d'atteindre cette procédure. peu importe il fallait se motiver.
C'est alors que le bouchage et débouchage des oreilles confirma qu'on était en phase de dépressurisation. L'issue bonne ou mauvaise était donc très proche. Juste le temps malgré les directives de récupérer une veste dans les coffres à valise. Car je voulais absolument avoir ma pièce d'identité sur moi, au cas où ... ! Puis tout s'est précipité. Les hôtesses se sont mises à scander « BRACE, BRACE, BRACE » de plus en plus fort à mesure que nous perdions de l'altitude. Je voulais voir notre hauteur en jaugeant depuis un hublot séparé de 3 sièges. C'est alors que je vis les gyrophares des nombreux véhicules de services de sécurités dépêchés à notre secours. Deux à trois secondes de doute, de prières à voix hautes pour certains, ce pleurs pour d'autres mais un infini courage, aucune panique. Et l'on se pose..... comme une fleur avec une bienfaisante légèreté et alors que le zinc et encore à pleine vitesse de décélération, les vivats, et les applaudissements au pilote crépitent de toute part. L'avion s'immobilise et c'est le temps des embrassades des échanges de n° de portable d'une incroyable fraternité. On sort, un peu blanc, accueillis par 5 ou 6 pompiers, conscients du miracle qui vient de se produire mais furieux de ne pouvoir s'adresser à quiconque représentant la compagnie. La vie est sauve, mais un zéro pointé pour la communication d'EasyJet."
Stéphane :
« 21h00 : le pilote signale que nous sommes en approche. Il est parvenu à rattraper son retard.
21h15: on entame la descente, j'entends les bruits du train d'atterrissage, l'avion continue et d'un coup, il remet les gaz et reprend de l'altitude. Le pilote nous dit que qu'il préfère refaire une approche car l'altitude n'est pas bonne. A ce moment commence un survol de la côte, nous sommes au dessus de l'eau. Nous nous posons des questions car nous n'avons pas entendu le train d'atterrissage remonter quand le pilote à repris de l'altitude. L'avion tourne en rond pendant de nombreuses minutes. J'aperçois les iles de Lérins de mon hublot, nous effectuons plusieurs rotations. Le va-et-vient de l'équipage de bord commence à inquiéter certaines personnes. La peur, l'angoisse peut se lire sur certains visages. A un moment l'hôtesse passe dans les rangées et la personne située derrière moi l'arrête et lui demande : « Que se passe-t-il ? » L'hôtesse lui répond avec un air paniqué : « Nous avons un soucis avec le train d'atterrissage... »
21h40 : l'hôtesse fait une annonce pour nous expliquer calmement la situation et l'équipage fait alors une démonstration pour la procédure de secours. Dès que le pilote annonce le mot: "IDOINE" il faut prendre la position de sécurité. La peur apparait sur les visages, l'équipage passe parmi les passagers pour s'assurer que tout le monde à bien compris la procédure et vérifie également que nos ceintures sont bien attachées. A ce moment là le steward nous dit : « Pour évacuer, vous utiliserez la porte de derrière ». A ce moment-là mon cerveau déconnecte et je me dis que c'est du sérieux. La personne devant moi se retourne et dit : « Pour évacuer il faut que l'on s'aide, pas de panique, les un après les autres on avance ensemble ». Peu après l'annonce de l'hôtesse je réalise que si l'avion tourne en rond c'est peut-être pour vider le réservoir en cas d'atterrissage sur la carlingue.
22h00 : nous allons atterrir, j'attrape mon passeport en me disant que pour l'identification du corps se sera plus simple. L'avion perd de l'altitude nous commençons à voler très bas. D'un coup, dépressurisation de l'avion, les lumières s'éteignent et là, l'annonce du pilote : "IDOINE". L'équipage qui avait pris place à l'arrière de l'appareil se met à hurler "IDOINE IDOINE IDOINE" en continu pendant de nombreuses minutes. Tout le monde a la tête entre les jambes.
Je me vois mort, j'imagine mes proches pleurer....Je relevé la tête pour voir a travers le hublot, je veux voir arriver l'accident, l'anticiper et là, j'aperçois la piste et sens les roues toucher le sol. Une secousse mais rien de violent et tout le monde se m et à applaudir à s'embrasser. C'est le soulagement sauf une personne qui se met à hurler, à pleurer, en pleine crise d'angoisse... Sur la piste, j'aperçois les camions des pompiers, les gendarmes. Au moins 20 véhicules sont prêts à intervenir. Sur la route pour rentrer chez moi, je me suis arrêté et je me suis effondré en larmes. j'ai appelé ma mère pour lui dire que je l'aime et ensuite j'ai rejoint ma copine. J'ai pensé à elle chaque seconde! »
Gérard:
« J'étais assis au premier rang. Hier soir lors de l'approche, au dessus du cap d'Antibes, l'avion a remis les gaz, Le commandant de bord nous a expliqué qu'il avait un problème technique. La chef de cabine et l'équipage sur ordre du commandant de bord ont essayé à deux reprises de déverrouiller la roulette avant du train d'atterrissage.
Nous avons survolé plusieurs fois Cannes et ses alentours, et l'avion a tenté des approches mais en vain.
L'équipage de cabine nous a refait toutes les procédures de position d'urgence (mains sur la tête, tête sur genoux...) et nous a ré-expliqué comment déverrouiller les issues de secours.
Lors de la dernière approche, la descente s'est effectuée avec la position de sécurité et l'équipage de cabine hurlait tour à tour "breathe" ou "braith" jusqu'à ce que l'avion soit hors de danger.
Les pilotes et l'équipage de cabine ont été d'un sang froid remarquable ainsi que les passagers, du moins à l'avant de l'appareil. »
Dim 13 Déc 2009 - 13:08
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